Madame la Ministre,

Durant la fin de l’année 2020, quatorze chiens des brigades cynophiles de la Protection civile ont commencé une formation spéciale de 2 mois afin de lutter contre la Covid. Le but était d’objectiver la capacité de ces chiens à détecter le virus contenu dans la sueur humaine. Huit de ces chiens ont été écartés pour des raisons diverses comme un manque d’échantillons utilisables pour le dressage ou, tout simplement, une inadaptation à ce système de détection. Pour les six autres chiens, les résultats ont été communiqués au terme de la formation et ils sont très prometteurs puisque la précision de la détection de ces 6 chiens tourne autour des 95%.

Par ailleurs, lors des exercices réalisés sur plus de 2000 échantillons, 98 % des échantillons négatifs ont été détectés. La capacité à repérer un résultat positif varie quant à elle de 81 à 94 % selon les chiens. Ces résultats sont extraordinaires, d’autant que les tests PCR et les tests rapides sont moins efficaces.

Pourtant, alors que ces chiens sont parfaitement aptes, il se dit qu’ils ne seront pas utilisés par manque de budget.

Madame la Ministre, mes questions sont dès lors les suivantes :

Me confirmez-vous que ces chiens ne seront pas utilisés ? La raison est-elle effectivement un manque de budget ? Pourquoi alors avoir dressé ces chiens ? Pourquoi ne pas mobiliser ce précieux soutien dans la lutte contre l’épidémie ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

Julie Chanson

Réponse de la Ministre Verlinden du 11/05/2021

La première phase du projet a débuté au cours du mois décembre 2020 et s’est finalisée au mois de février 2021. Six équipes ont été formées.

Les conditions de l’utilisation opérationnelle des équipes canines sont en cours d’évaluation. Celle-ci tiendra compte du cadre de l’action (lieux publics, événements majeurs, clusters, etc.), des modalités d’intervention, de l’intégration de cet instrument dans la stratégie de dépistage de la Santé Publique et du nombre minimum d’équipes disponibles.

En tout état de cause, le nombre d’équipes formées semble trop limité pour se déployer de manière adéquate et efficace sur le terrain lors d’événements de grande envergure, etc..

Je vous renvoie également vers ma réponse à la question écrite 458 de Monsieur METSU.