Madame la Ministre,

Récemment, le secrétaire permanent de la CSC pour les secteurs des corps spéciaux, Raoul Moulin, a fait des déclarations à la presse vis-à-vis des négociations sur l’augmentation des salaires de la police. Il a précisé que ces dernières rendraient leur verdict vers la fin juin tout en mentionnant votre engagement à mener ces négociations à leur terme tant les policiers méritaient mieux qu’une prime Covid.

Madame la Ministre, voici dès lors mes questions :

– Tout d’abord, que pouvez-vous nous dire sur l’état des négociations et la qualité de celles-ci ?
– Par ailleurs, au-delà d’une revalorisation salariale, ne serait-il pas opportun d’octroyer tout de même une prime Covid pour l’année 2020 voire pour l’année 2021 ? En effet, si revalorisation salariale il doit finalement y avoir, elle ne sera d’application qu’aux alentours de l’année prochaine j’imagine, quid donc des années 2020 et 2021 particulièrement éprouvante pour nos force de l’ordre ?
– Enfin, qu’en est-il pour les pompiers, dont les négociations sont également en cours et qui souhaitent la même chose que les policiers ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

Julie Chanson

Réponse de la Ministre Verlinden du 03/06/2021

Il n’y a pas de négociations salariales en cours en ce qui concerne les pompiers. La mise en place des zones de secours au 1er janvier 2015 s’est accompagnée d’une revalorisation salariale. En effet, un nouveau statut pécuniaire est applicable aux pompiers depuis 2015. En 2017, la commission d’accompagnement de la réforme a estimé le coût lié au nouveau statut à 52 millions d’euros. Le personnel a pu bénéficier d’une réforme salariale favorable, notamment par l’introduction d’une prime d’opérationnalité.

Pour la police, les négociations sectorielles ont commencé le 12 février 2021. Elles sont désormais bien engagées.

Outre une revalorisation salariale, il est également question de meilleures conditions de travail et d’une capacité de mobilisation accrue de la police. Je suis favorable à des mesures structurelles afin de rendre la profession attractive. Des primes uniques COVID n’y contribuent pas.