Madame la Ministre,
Des aspirants policiers m’interpellent souvent pour me rapporter le déroulement des différentes épreuves de sélection qui leur sont soumises. De leur témoignage, j’ai pu apprendre que le test psychotechnique, aussi appelé « épreuve cognitive », est particulièrement craint. Cette épreuve affiche en effet un important taux d’échec parmi les aspirants policiers.
Dès lors, Madame la Ministre, mes questions sont les suivantes :
– Quel est le pourcentage moyen d’échec à ce test ?
– Une analyse des raisons pour lesquelles les aspirants policiers échouent à cette épreuve a-t-elle été réalisée ? Si oui, pouvez-vous m’en livrer les conclusions ?
– Ce test ne représente-il pas un frein trop important au recrutement de la police ?
D’avance je vous remercie pour vos réponses,
Julie Chanson
Réponse de la Ministre Verlinden du 03/02/2021
Madame Chanson, pour rappel, les tests psychotechniques évaluent le raisonnement abstrait, verbal et numérique. Nous constatons que près de neuf candidats inspecteurs de police sur dix réussissent actuellement ce test, qui constitue une des épreuves de sélection considérées comme étant les plus faciles de toute la procédure. Sur base de ces chiffres, il est donc faux d’affirmer que les tests psychotechniques présentent un taux d’échec important. Cela ne requiert dès lors pas d’analyse plus approfondie.
De plus, des exercices similaires sont proposés sur le site internet du service de recrutement et sélection de la police fédérale afin de démystifier cette épreuve et s’y entraîner préalablement. Enfin, vu le pourcentage de réussite des candidats à cette épreuve et vu la possibilité de s’exercer sur le site web de la police fédérale, je ne considère pas les tests psychotechniques comme un frein au recrutement.